Rencontre avec Jacques Fayet, Président du CNA Auvergne-Rhône-Alpes

Aujourd’hui, nous avons la chance d’accueillir Jacques Fayet, qui vient nous partager sa vision des Achats en entreprise. Jacques est aujourd’hui président du Conseil National des Achats Auvergne Rhône-Alpes, un statut qui témoigne de son expertise et de son excellence dans le domaine. Nous avons eu l’opportunité d’échanger avec lui sur sa carrière variée, qui l’a conduit à travailler pour des entreprises telles que Carrier, Dana-Spicer, Aldes et Comabi, avant de devenir indépendant en tant que formateur en achats. Malgré un burn-out dans sa carrière, Jacques a su rebondir et se réinventer pour continuer à contribuer au monde des achats. Il nous parle de son parcours et de ses réflexions sur le métier dans l’article suivant.

Qui êtes-vous ? Quel est votre parcours ?

« J’ai démarré ma carrière dans les approvisionnements chez Carrier, leader mondial de la climatisation. Ensuite j’ai travaillé comme responsable achats-approvisionnements-stocks chez Dana-Spicer, entreprise américaine spécialisée dans les transmissions à cardan pour les poids-lourds. Puis je suis parti pour un poste d’acheteur famille chez Aldes, le numéro 1 français de la ventilation et quelques années après je suis devenu acheteur leader chez Comabi, spécialisé dans les échafaudages appartenant à un groupe franco-allemand.

J’ai également travaillé dans une petite division (1500 personnes) d’ArcelorMittal, dont l’activité est la sous-traitance de tôlerie et où j’étais responsable d’une équipe de 6 personnes. Malheureusement, j’ai fait un burn-out. Dans notre profession, nous sommes souvent soumis à la pression des dirigeants pour réaliser des savings. C’était après une période pendant laquelle ArcelorMittal a racheté de nombreuses sociétés dans la transformation et la distribution de l’acier sous différentes formes.

Deux ans après mon arrivée, l’activité est devenue compliquée et un nouveau PDG est arrivé. Il a décidé de réduire drastiquement tous les coûts tout en commençant à harceler moralement des employés. J’ai rapidement réalisé que je ne pouvais plus travailler dans ces conditions et j’ai décidé de négocier un départ avec un outplacement.

Après une année en recherche d’emploi, à l’âge de 54 ans, j’ai finalement retrouvé un poste en tant que community manager pour un groupe allemand qui fabrique des poteaux d’incendie et des vannes pour l’adduction d’eau à Lyon. J’étais en charge des achats de plastiques et de caoutchoucs pour une dizaine de sites européens.

Au bout de trois ans, on m’a proposé une rupture conventionnelle, et j’ai décidé alors de devenir indépendant dans la formation en achats en créant une SASU. J’ai utilisé LinkedIn et mon réseau de connaissances pour accéder rapidement à des cours à l’IDRAC, à l’INSEEC, à l’ECEMA, à l’Ecole de Commerce de Clermont-Ferrand, à l’École des Mines de Saint-Étienne et à l’ECAM de Cergy-Pontoise. Le bouche-à-oreille a très bien fonctionné, car j’étais très actif sur les réseaux sociaux physiques comme virtuels. J’ai fermé ma société après six ans d’activité soutenue mais à mon rythme et une vingtaine de clients.

Je suis retraité depuis le 1er janvier 2022, et je m’investis dans différentes activités. C’est le cas comme président du Conseil National des Achats Auvergne Rhône-Alpes depuis décembre 2022 pour une durée de trois ans. Avec le comité de direction, nous organisons des événements, des webinaires et des afterworks en partenariat avec divers organismes privés comme publics. 

Le CNA est l’association la plus ancienne d’acheteurs créée en 1944 par les grands groupes industriels de l’après-guerre. Aujourd’hui, nous sommes fiers de compter environ 18 000 adhérents – Directeurs achats, responsables achats, acheteurs et consultants sur toute la France. En région Auvergne Rhône-Alpes, nous sommes environ 1100 et nous recevons régulièrement des demandes d’adhésion.

Nous sommes structurés par région et avons la chance d’avoir 6 salariés pour nous aider à gérer les nombreux événements qui ont lieu dans nos différentes régions. 5 de ces personnes sont déléguées pour une ou plusieurs régions, la sixième personne, Nathalie Leroy, est Déléguée générale. Notre président actuel est Jean Luc Baras, CPO d’Eiffage.

J’ai récemment participé à une rencontre entre les anciens et les nouveaux présidents de l’association en janvier dernier. Je fais également partie du Conseil d’Administration du CNA. En tant que président, mon rôle est d’animer une équipe de 10 personnes, composée d’acheteurs, de responsables et directeurs achats en Auvergne Rhône-Alpes, comme par exemple NTN SNR à Annecy ou bien Limagrain à Clermont-Ferrand, qui font partie du CODIR. Nous avons également la chance d’avoir parmi nous des personnes ayant créé leur propre cabinet de consulting en Supply Chain et en transport.

Notre objectif est d’organiser des événements pour partager les bonnes pratiques et les informations dans notre domaine d’expertise. C’est un véritable plaisir de faire partie de cette communauté d’acheteurs passionnés et engagés.

Enfin, je suis bénévole pour accompagner des cadres en recherche d’emploi à l’Espace Emploi Agirc-Arrco de Lyon.

Après avoir été formé et enthousiasmé par la Programmation Neuro Linguistique – PNL, méthode de développement personnel, très utile pour un acheteur en négociation, je suis également passionné par les soins énergétiques, comme le Reiki et les massages de bien-être. A noter que le Reiki consiste en une réénergisation des 7 chakras dans le corps avec les mains ».

À quoi ressemble la vie d’un acheteur ?

« Pour moi, l’une des tâches basiques de l’acheteur est de suivre en permanence le quotidien de ses dossiers. Pour un responsable, il se doit donc d’être au plus de près de son équipe au sujet des événements passés et affaires en cours. Ensuite, il accorde une grosse partie de son temps au sourcing et à l’organisation de son panel fournisseurs, en gardant à l’esprit la notion de stratégie pour arriver à se projeter.

Avec mes années d’expérience dans le domaine, je me rends compte que la mise en place d’une stratégie était beaucoup plus facile il y a 20 ou 30 ans. À l’époque, nous pouvions avoir une vision à moyen ou long terme et mettre en place des contrats d’achats/ approvisionnements sur plusieurs années. Cependant, aujourd’hui, les responsables achats n’ont plus de visibilité, en raison de nombreux événements qui bouleversent la Supply Chain. La crise du Covid-19, la guerre en Ukraine, les tensions sur les prix des matières avec l’inflation, la reprise de la vague de Covid-19 en Chine, un porte-conteneurs qui bloque le canal de Suez…, autant de facteurs qui rendent difficile l’élaboration de stratégies même à moyen terme.

Cela m’amène à penser à une tendance qui se développe depuis 2 ans ; celle de la relocalisation de l’Industrie en France. Avec les événements récents, il est devenu évident que nous devons reconsidérer notre dépendance à l’égard des fournisseurs étrangers, en particulier asiatiques, et envisager des solutions d’approvisionnements plus proches (Europe de l’Est, Turquie, Maghreb, Afrique orientale) pour sécuriser la chaine de valeur. »

Avez-vous une anecdote à nous raconter sur une expérience vécue en lien avec votre métier ? 

« Il y a quelques années, je faisais partie d’une société où j’étais en charge des achats de toutes les matières stratégiques comme le contreplaqué, les tubes en acier et la mécanosoudure. Nous avions un fournisseur en Turquie avec lequel les relations étaient rompues, et mon supérieur hiérarchique m’a demandé de me rendre sur place pour reprendre contact avec ce fournisseur. À l’origine, je devais y aller avec le directeur du site, mais la veille du départ, il m’a annoncé qu’il ne pouvait pas y aller car il avait un dossier urgent à traiter.

Je suis donc parti seul en Turquie, avec un traducteur franco-turque. Nous sommes arrivés tardivement, à 23h, sur le site près d’Izmir, où nous avons été accueillis par le PDG, un homme âgé de 70 ans. Il nous a fait faire un tour de l’usine (à cette heure tardive !), où nous avons vu les structures mécanosoudées qui étaient bloquées depuis plusieurs semaines à cause d’une communication difficile puis presque rompue entre nos 2 sociétés.

Nous avons ensuite enchaîné les réunions les jours suivants, et j’étais en contact permanent avec les techniciens pour défendre les intérêts de l’entreprise. Les trois ou quatre premiers jours se sont plutôt bien déroulés, mais le dernier jour, nous avons été invités dans les appartements du PDG pour regarder un match de football entre la Turquie et l’Allemagne. Pendant que le PDG regardait le match, j’ai discuté avec le traducteur franco-turque sur les relations entre la Turquie et l’Europe. Quand on est à l’étranger en tant qu’acheteur, c’est toujours intéressant de voir la France de l’extérieur, avec une vision différente éclairée par celle des habitants du pays où l’on se trouve.

Le match terminé, le PDG m’a proposé de reprendre quelques points à négocier, alors que je pensais que cela était terminé. Nous sommes retournés dans un salon pour finaliser les points, accompagné d’un verre de whisky jusqu’à 1h00 du matin. 

Nous devions prendre l’avion à 7h00 du matin, et j’ai profondément dormi jusqu’à 4h00 avant d’être réveillé par une personne qui est venus toquer à ma porte pour ne pas rater l’avion. Cette anecdote m’a montré que le métier d’acheteur est difficile, surtout lorsque l’on part plusieurs jours. On se retrouve au fin fond d’un pays, un dimanche soir ou dans la semaine, fatigués, puis on se met sur ses mails jusqu’à minuit ou 1h00 du matin pour rattraper le retard, et le lendemain, on reprend ses séries de négociations avec les fournisseurs. »

Que pensez-vous des achats au sein d’une entreprise ? 

« Le rôle principal d’un acheteur est de s’assurer que toutes les dépenses de l’entreprise sont justifiées et qu’elles répondent aux besoins de chaque service.

Il doit également entretenir de bonnes relations avec les fournisseurs de l’entreprise, connaître leur activité, leur capacité de production, leurs savoir-faire et leurs limites. Il doit ainsi rester en contact avec eux, visiter leurs usines, négocier les prix, les délais de livraison, les quantités et les conditions de paiement.

Il est également chargé de trouver de nouveaux fournisseurs pour l’entreprise. Cela nécessite un travail de sourcing minutieux, qui consiste à rechercher des fournisseurs sur les marchés, à évaluer leur capacité à répondre aux besoins de l’entreprise et à négocier les conditions d’achat les plus avantageuses.

Mais ce n’est pas tout. L’acheteur doit également rester vigilant quant à l’évolution des prix sur le marché. Les prix peuvent varier considérablement d’un jour à l’autre, d’un fournisseur à l’autre, et il est donc important de surveiller régulièrement les prix pour éviter de payer trop cher pour les produits ou services dont l’entreprise a besoin.

En somme, le rôle de l’acheteur est crucial pour l’entreprise. Il doit être capable de gérer les relations avec les fournisseurs, de négocier les prix, de trouver de nouvelles sources d’approvisionnement, tout en surveillant les dépenses et en garantissant que l’entreprise achète les produits et services dont elle a besoin au meilleur rapport qualité-prix. C’est un travail exigeant, mais passionnant pour ceux qui aiment relever des défis et travailler en équipe pour atteindre des objectifs communs. »

Comment imaginez-vous les achats dans le futur ? 

« Je suis convaincu que la digitalisation est un mouvement important dans nos sociétés. Comme pour toute innovation, au début on est persuadé que c’est la solution miracle, mais finalement, on réalise que cela prend du temps pour se stabiliser. Maintenant, nous devons faire le tri pour savoir si les moyens mis en œuvre sont vraiment efficaces.

Je pense que l’acheteur de demain doit impérativement intégrer la notion de RSE et de développement durable dans ses décisions. Nous devons nous engager à travers la Charte des Relations Fournisseurs et Achats Responsables et en travaillant avec des fournisseurs qui ont aussi reçu le Label des Relations Fournisseurs et Achats Responsables en complément. Nous devons également prendre en compte l’environnement, en nous intéressant à la décarbonation, même dans le secteur public. Il est essentiel d’aller chercher, par exemple, des fournisseurs qui s’engagent à décarboner leurs transports.

La prise en compte des risques fournisseurs est devenue cruciale, comme nous avons pu le voir avec la pandémie de Covid-19. Il est important de fiabiliser nos approvisionnements et de comprendre que l’Asie n’est pas forcément la solution. En cas de problème, cela peut ralentir tout le processus d’approvisionnement.

Nous devons donc chercher des fournisseurs plus proches, réindustrialiser et relocaliser nos activités. Certaines entreprises ont déjà commencé à se relocaliser en France, mais il y reste encore à résoudre le problème du prix car la question majeure est : « le consommateur est-il prêt à payer plus cher pour un produit made in France ou made in Europe » ?

Il y a également des risques géopolitiques à prendre en compte. Chercher des fournisseurs à l’étranger, comme en Afghanistan ou en Libye (2 cas extrêmes), peut être très risqué, voire à éviter absolument lorsqu’un pays est politiquement instable. 

Aujourd’hui, il redevient indispensable que les acheteurs reviennent sur l’aspect relation humaine de leurs échanges avec les fournisseurs, comme cela se faisait il y a 40 ans, avant l’arrivée des outils informatiques. Bien sûr, il est nécessaire de savoir utiliser un tableur Excel pour analyser les chiffres et obtenir des statistiques, mais nous devons également connaître ses fournisseurs, savoir ce qu’ils peuvent faire et surtout ce qu’ils ne peuvent pas faire. Cela nous permettra de créer de la valeur basée sur des critères objectifs et de ramener des solutions pour répondre aux besoins de nos clients.

Aujourd’hui, nous demandons de plus en plus aux acheteurs d’avoir des connaissances techniques certifiées par un diplôme, même s’ils ont déjà suivi un bon master en achats. Les acheteurs doivent être curieux, savoir communiquer en interne comme en externe et force de proposition. Ce sont les 3 qualités de base pour être un acheteur performant. Le métier d’acheteur a évolué au fil du temps, et nous devons être prêts à nous adapter pour continuer à répondre aux besoins de nos clients. »

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Selon vous, quels sont les atouts de la digitalisation des achats ?

« Grâce à l’utilisation de l’intelligence artificielle et à la mise en place de systèmes performants, l’acheteur peut être affranchi des tâches administratives répétitives et se concentrer sur sa valeur première que représente sa capacité à réfléchir pour mettre en place sa stratégie.

En effet, l’acheteur pourra consacrer plus de temps à visiter ses fournisseurs et à mieux les connaître. Au moins un tiers de son temps doit être consacré à cette activité, afin de développer des stratégies gagnantes et de mieux comprendre les spécificités de chaque fournisseur. Cette approche permet également de se dégager du flux quotidien des urgences et des tâches administratives, qui prennent souvent beaucoup de temps et d’énergie.

Grâce à cette approche, l’acheteur peut davantage se concentrer sur ses missions principales, ce qui se traduit par une amélioration de ses performances et une maîtrise, voire réduction des coûts qu’il gère. En effet, l’acheteur peut mieux négocier les contrats avec ses fournisseurs, anticiper les besoins et les évolutions du marché, et ainsi améliorer la productivité de ses actions, donc en conséquence la rentabilité de son entreprise. »

 

Vous êtes concerné.e par les Achats et avez à cœur de nous partager votre expérience ? N’hésitez plus ! Contactez-nous sur nos réseaux sociaux ou sur communication@weproc.com. Nous serons ravis de vous rencontrer !

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